Des poules, des chèvres et un ange.

* Enfin en selle, on aura mis du temps mais on y est ! Cette affaire est déjà réglé héhé *

Xéllérion n'était pas vraiment à l'aise sur cette bestiole, il avait vu quelques mulhorandes en monter et les chevaucher mais ce n'était pas si confortable qu'il y paraissait, ces habitants devaient être habitués à les monter. Il trouva l'équilibre et se stabilisa, il remercia le patron qui lui avait prété main forte et s'engagea droit devant pour sortir de l'écurie.

- N'ayez craintes, je reviendrais victorieux !

Il suivi l'indication du prêtre et faisait maintenant route vers l'est.

Xellerion partit donc pour le desert, seul montant sur un vieux chameau, bardé pour sa petite aventure. Le sable dégaeait quelques vagues de chaleur et le soleil frappait déja dans le ciel.

<!> Indication Rp: Le temps sera découpé en demi journée.

1ère Demi-journée (après midi -> la nuit) : Aucun événement notable.

hrp: Tu peux donc à loisir raconter ta demi journée comme il te siait en prenant compte de l'indication. La longueur de ton post n'est délimité que par toi même.

Bien que mal en point, l'aasimar parvint à se terrer dans le sable. Ce dernier avait perdu de sa chaleur mais en conservait encore quelque peu. De plus celui permettrait de l'isoler du froid. Il n'était pas à l'aise mais parvint à s'endormi tant bien que mal. La nuit continua calmement, le chameau stoïque au froid, ne réclamant aucune nouriture, se contentant de ses reserves d'eaux.

<!>Indications : 2èm demi journée (reveil -> midi) : Rien de notable

Le jeune aasimar vit arriver les 4 orcs, il ne savait pas s'il s'en sortirait sans aide, il s'était beaucoup posé de question, mais il ne fallait pas trop réflechir pour l'instant, le temps lui était compté. Il recula pour prendre un peut plus d'écart, il avait une ébauche de plan pour sa survie. Il allait prendre du recule et en profiter pour utiliser ses compétences, si tout allait dans l'ordre des choses, il comptait attirer les orcs un peu plus loin, avec tout ce sable leur déplacement devait être ralentit.

{Jet d'équitation} Convenable
{lance : protection contre le mal}

Xéllerion se préparait au combat en se lançant un sort de protection magique, s'accrochant tant bien que mal à son destrier pas tant préparer aux situations de bataille. Les orques quant à eux, parcoururent aisément, du fait de leur habitude à pratiquer ce type de terrain, les plusieurs mètres qui les séparaient.
Ils formèrent un demi cercle, lui faisant barage et le contournant à moitié, doucement, prudement. Les deux orques sur ses côtés étaient armés de lance et ceux devant lui arboraient de longues épées. Leurs équipement semblaient guère en bonne état et eux même paraissaient quelque peu épuisés.
Pourtant, c'est bien vaillament que l'un des orques beugla :

- Gash Malak'al Tual ?!

Xéllérion, vit les orcs avancés un peu plus vite que prévu, il formait maintenant un demi cercle devant lui. Il prononcèrent quelques mots dans une langue aussi désagréable que la première nuit qu'il avait passé dans le desert. Il n'y compris pas un mot et puis a vrai dire cette langue le répugnait plus qu'autre chose, elle avait agressée ses oreilles. Cependant, il remarqua l'intonation de la phrase et en conclu que ce devait être une question, ils devait être étonné de le voir et ne s'y attendait pas. C'était surement l'occasion d'engager les hostilités, peut être sous la surprise de sa décision aurait il peur ou quelques incapacités qui leur ferait perdre confiance ou tout du moins l'empêcherait de parer l'attaque. L'aasimar invoqua une lumière blanche sur sa hache et précipita le chameau sur l'orc de gauche qui lui faisait face, il avait pour ferme intention de le piétiner, il essayerait de lui donner un coup de hache en passant pour accentuer ses chances de faire mouche.

- Osiris je t'en conjure, Dirige chacun de mes gestes afin que je puisse te servir, tes valeurs et les miennes ne font qu'une !

{lance : Lumière }

Citation :

Initiative :
Orques.
Xellerion.

Les orques furent surpris par la soudaine lumière jaillissante de l'arme de l'aasimar. Si l'allure de ce dernier était déjà étrange et les avait au paravant troublé, ils étaient maintenant quelque peu apeurés. Pourtant leur reflexe comme pour tout bon guerrier fut de lever leur arme et de se montrer pret à combattre, quitte à y laisser la vie. Ils murmurèrent ou prononcèrent dans leur esprit quelques prièrent et se lancèrent au combat.
Le lancier de droite s'avencea et tenta de le désarsonner.

{Attaque} Réussie
[dégâts Xellérion= 6]

{Xellerion: Equitation}Réussi

La lance perça le flanc droit de l'aasimar qui dut serrer les dents face à la douleure. Pourtant malgré le mouvement brutal, Xellerion parvint à tenir bon sur sa monture. Celui qui avait parlé au début s'élança à son tour, arme brandi.

{Charge}Ratée

Le coup mordit le vent, mais déjà le second épéiste orque était sur lui, ne laissant aucun repos pour l'aasimar.

{Charge}Réussie
[dégâts chameau= 11]

L'épée s'abatit brutalement dans le buste du chameau, la violence du coup décuplé par l'élan de l'orque. La créature hurla de douleure et se mit à remuer en tout sens pour prendre la fuite.

{Xellérion: Equitation}Limite

Xellerion tira sur les reines pour essayer de contrôler la bête qui tentait de tourner dos et fuire le combat. Si l'aasimar n'était pas très doué, il parvint néanmoins à garder la créature sous son contrôle et surtout à ne pas tomber. Pourtant, alors qu'il se concentrait sur sa monture, le dernier orque passait à son tour à l'attaque, perçant l'air de la pointe de sa lance.

{attaque}Ratée

Le bout de l'arme frola le visage de Xellerion à moitié déséquilibré de très peu. Si ce dernier parvint à se repositioner sur sa selle pour continuer le combat, il était claire qu'il n'avait pas le dessus sur ces adversaires. Ces derniers qui avaient été intimidé à l'entrée du combat reprenait à présent confiance, le voyant gesticuler pour garder son chameau sous son contrôle et surtout appercevant le sang qui coulait de la blessure au flanc.

Xellérion était troublé par la réalité des choses. Si les mulhorandes lui avait fait penser qu'il était au dessus des mortels, les orques lui rappellaient bien là, qu'il n'était qu'un vagabond d'un autre monde, sans expérience et loin des siens. Tant choqué par la brutalité des événements, ses lèvres esquissant quelques prières, il restait là, paralysé.
Les orques ne perdirent pas de temps en question, si l'aasimar avait ouvert les hostilités il en payait le prix à présent. Ils devaient défendre leur camp et se trouvaient fier d'ébranler l'étrange humanoïde. Le lancier du côté droit attaqua à nouveau, tentant à nouveau un désarçonnage du bout de son arme.

{Attaque} Réussie
[dégâts Xellérion= 7]

Si Xellérion avait sentit venir l'attaque et s'était porté prêt à parer l'arrivé de la lance, son inexpérience et fut supérieur à ses reflexes et l'attaque perça sa garde maladroite pour venir le percuter de plein fouet dans la poitrine. Le choc projetta l'aasimar de sa monture et il s'écrasa violemment sur le sable, son sang coulant sur ce dernier. Petit à petit le ciel se mit à tourner devant les yeux de Xellérion. Son corp lui sembla tremblotant et une vague de froid le traversa sous le lourd soleil du desert. Sa tête bourdonnait et ses yeux se voilèrent de ténèbre.
Le jeune héro sombra dans l'inconscience due à ses blessures.

Citation :

- Tu crois pouvoir jouer les héros mais tu es faible !
Si faible mon pauvre ami... Ton orgueuil, ta vanité et ton manque d'humilité ton perdu. Tu n'as pas cherché à réflechir et tu as foncé tête baissée dans un combat perdu d'avance. Si tu es brave, tu es tout autant inconscient !
A présent relève toi ! Soit plus fort ! Change pour devenir le véritable bras de la Justice, car pour le moment, tu ne resteras qu'un misérable vagabond.
Lève toi !

Xellerion se réveilla en sursaut. De la sueure coula de son front pour glisser de son arcade sourcilière. Il serra les dents face à la douleure qui se dégageait de sa poitrine et de son flanc droit. Un seul regard sur son corp lui permit de constater qu'on l'avait soigné et bandé. Il se trouvait dans une maison... une maison qu'il avait déjà vu.
Très rapidement cela lui revint, il s'agissait de la demeure du prêtre du village. Il se trouvait donc dans l'église d'Horus-Ré, en sécurité... Une porte s'ouvrit et le vieil homme pénetra avec une tasse fumante. Il avait un sourire triste et vint s'assoir à ses côtés. Il passa une main sur son front puis dit :

- Vous êtes réveillé, c'est très bon signe. Il vous reste de la fièvre, mais ce n'est rien ; un peu de repos et vous serez sur pied.

Il lui tendit la tasse puis se releva. Il marcha tranquilement jusqu'à une fenêtre et observa derrière le rideau. Il maintint le silence quelques instant puis dit :

- Les villageois vous en veulent. Vous avez brisé leurs espoirs, vous les avez trahi. De plus, vous n'avez fait qu'apporter plus de peine sur notre village...
Il y a deux jours, les orcs sont revenus ici, nous avons alors compris que vous aviez échoué. Ce qui était encore plus inattendu, c'est qu'ils jettèrent votre corp ensanglanté et sal au centre du village.
Ils ne dirent rien, mais nous comprimes là qu'il s'agissait d'une menace de mort.
Ceux qui furent les plus touchés par cette action se levèrent et tentèrent de mettre un terme à cette tyranie. Le combat fut simple, et si 10 hommes du village se levèrent contre 6 orques, seuls l'un d'entre eux fut vaincu pour nos dix camarades morts.
Après cela, le village ne montrant plus de résistance, ils ont pillés comme à l'accoutumé puis sont partit avec leur frère décédé. Ils laissèrent les mort là, et votre corp dans la poussière. C'est quand je voulu vus rassembler pour porter le rituel crématoire que je me rendis compte que vous n'étiez pas encore mort.
Je vous ai donc ammené ici en secret et soigné en cachette.

Il se retourna et revint s'assoir pret de l'aasimar et posa une main tendre sur son épaule.

- Je n'ai jamais vu en vous un envoyé directe des dieux, ce qui n'est pas le cas du reste du village, mais je sais que vous êtes bon, que votre quête est juste et que vous devez être aidé. J'ai cru en vous mais je vois à présent l'étendu de votre faiblesse...
Restez ici un mois, je vais tenter de vous apprendre ce que je peux, a la fin de ce temps, les orques reviendront. Vous n'aurez plus qu'à montrer le héro que vous etes.

Il se dirigea vers un meuble et en retira un objet enveloppé dans un tissu. Il l'en sortit et Xellérion put constater qu'il s'agissait d'une épée. Le prêtre fit quelques mouvements avec puis la donna à l'aasimar.

- Cette épée appartenait à l'orque mort. Elle a tué des villageois et doit donc les venger. Moi je vous apprendrai à la manier.


<!> Indication RP [Tali Ashen]: Tes actions et ta psychologie correspondrai à celle d'un paladin, néanmoins tu as put constater l'echec de cette voie.
Tu peux soit changer d'aspiration, soit d'entrainer et devenir un véritable paladin en puissance.
Que souhaite du faire ?

HRP Je souhaite continuer sur la voie du paladin.

L'aventurier s'était levé en sursaut en prenant une énorme inspiration comme s'il s'échappait de la noyade, ses yeux vinrent se fixer sur un point et il respira avec de grande bouffée d'air mais très vite il fut rattrapé par la réalité, ses blessures le martyrisait. Le jeune aasimar, n'y croyait pas un instant mais il était bel et bien vivant ! Il aurait pu avoir revé de ce qu'il s'était passé mais ses blessures étaient bien réelles, il les sentait bien assez pour savoir que le combat avait vraiment eu lieu, chacun de ses mouvements étaient douloureux. En y repensant, il se rappelait une scène, il était sur son chameau, grièvement blessé, et implorait les dieux de lui faire grâce, puis un second coup le fit basculer à terre et un voile descendit sur son esprit lui annonçant la fin de son périple. Et puis cette voix, cette voix qui lui fit part de son inconscience quant à ses actions, aussi honorables furent elles, il pensait à se moment là avoir atteint les cieux, il ne pensait plus rien, comme si toute action était devenu inutile, denué de sens, il est juste là, il écoutait ce qu'on avait à lui dire. Puis soudainement, on lui ordonna de se lever.
Les dieux avaient ils entendu son appel ? Lui avait on donné une seconde chance ? Sans aucun doute... Il était maintenant de retour à la case départ.
Ses pensées furent interompu par l'ouverture d'une porte, il tourna la tête et vit un visage familier entrer dans la pièce, le prêtre des mulhorandes. Il prit la tasse que celui-ci lui tendait, son contenu lui rappela sa première entre vue avec ce dernier. Il écoutait attentivement ce que le prêtre avait à lui dire tout en dégustant le breuvage puis il prit la parole.[/i]

- Je suis vraiment désolé pour ce qui est arrivé à vos villageois et je comprends parfaitement leur rancoeur à mon égard, j'ai sans doute été trop prétencieux et je me suis précipité sans retenu. Mon inexperience à eu raison de moi et j'ai été naïf de croire que j'aurais pû accomplir se devoir si facilement. Je ne voulais blesser personne...

Le jeune enfant céleste était conscient du malheur qu'il avait pû causer malgré lui, et il s'engageait à présent à ce que cela ne se reproduise plus, en voyant l'épée que le prêtre lui présenta, son moral fut revu à la hausse, lui aussi lui faisait confiance et lui donnait une chance supplémentaire de parvenir à ses idéaux. De plus, apprendre le maniement d'une arme qui lui plaisait plus que les précédentes fut pour lui le fondement d'un espoir, le bras de la justice n'allait pas ce résumer à cette défaite, il allait revenir en force.
Xéllérion accepta biensûr, et avec un enthousiasme à toute épreuve, la proposition du prêtre quant à sa formation.

- Mon père, votre générosité est sans pareil, je vous remercie infiniment de tout ce que vous faites pour moi, soyez béni ! Quant à moi, je tâcherais de finir ce que j'ai commencé, je ne veux pas rester sur ce méprisable échec. C'est avec honneur que je m'entrainerais sous vos conseils.

Le prêtre entendit ses paroles et comprit bien la bonté du jeune aasimar. Il n'était que plus sûr de vouloir le former et l'aider dans sa tâche. Il n'ignorait pas que ce qui frolait la mort revenait toujours plus fort dans la vie, et à présent il comprendrait certainement bien mieux l'importance de sa propre mission.

- Je préfére vous éviter tout conflit avec les villageois, vous resterez donc ici, dans l'église.
Vous m'aiderez à gérer le batiment, à dispenser les soins aux bléssés de la petite escarmouche, à laver les lieux. Pendant nos temps libre nous nous entrainerons au maniment de l'épée et à l'apprentissage des bases du combat.

Le regard de l'aasimar lui suffisait pour comprendre que ce programme lui convenait et qu'il avait hatte de commencer. Le prêtre ajouta :

- Reposez vous jusqu'à demain, nous commencerons tranquilement.

Avant de fermer la porte il conclu son discours par :

- Au fait... vous pouvez m'appellez Malik.

L'après midi et la nuit permirent à Xellérion de récupérer suffisament pour se sentir en forme le lendemain au levé du soleil. Le père Malik vint le réveiller assez tôt, et lui expliqua ce qu'il avait à faire. Il lui présenta un balais puis lui demanda de le passer dans la chambre, puis dans la salle principale. Il lui expliqua qu'il ferait le reste, surtout l'hospice. Il lui expliqua ensuite qu'il devrait, une fois fini, se laver dans la petite cour à l'arrière puis prendre un déjeuné dans sa chambre. Une fois qu'il aurait le ventre plein et qu'il serait un peu réveillé il aurait à le rejoindre dans l'hospice pour changer les bandages des bléssés, les laver et assister si nécessaire une opération.
Il claqua des mains et d'un air enjoué et satisphait il clot la discussion avec un :

- Allé ! Au travail !

Le prêtre observa un instant l'aasimar avec un air à moitié impatient et à moitié ébahit. Quoi qu'il pensa à cet instant il répondit :

- Je poserai votre repas dans votre chambre quand vous laverez la grande salle, et bien sûr que de quoi vous nettoyer vous attend là où je vous ai dit de vous nettoyer.
En tout cas, vous ne devez ni sortir de l'église, ni entrer en contact avec les villageois !
Allez travailler à présent !

Quand Xellerion arriva dans l'hospice, Malik finissait de penser un bléssé et se pressait déjà vers un homme fièvreux. L'aasimar put constater que deux des bléssés étaient réveillés et l'observaient avec du dédein et peut être de la surprise. Detournant d'eux son regard, le jeune planaire observa le prêtre prendre de la paume la température de l'homme agité dans son sommeil. Le vieil prit le drap qui reposait sur son front et l'échangea avec un plus humide et plus frais.

- C'est sa blessure au ventre qui lui a porté la fièvre. J'ai pu désinfecter la blessure, recoudre la plaie et stabiliser la fièvre... mais à présent seul Osiris doit choisir où c'est homme ira. Doit il rester parmis les siens.. ou rejoindre ses ancêtres ?

Malik se tourna vers lui avec un air des plus sérieux. Il savait que Xellerion était un adepte du dieu de la mort et attendait de lui quelques prières. Lui même implorerait son dieu, ainsi que les autres. Le vieil homme invita le jeune aasimar à le rejoindre. Ensemble ils se dirigèrent vers l'une des deux personnes bléssées. La jeune femme observa Xellérion avec une certain apréhension. Malik fit un geste apaisant de la main.

- Je vais vous apprendre à panser une blessure, à faire un bandage, à désinfecter une plaie, à recoudre l'épiderme... à sauver les vies les plus communes. Si vous êtes rigoureux vous apprendrez vite, vous ête une personne agare et intelligente.

Le prêtre expliqua ensuite comme changer le bandage et soigner la blessure, il le fit ensuite sous ses yeux réexpliquant selon les étapes, puis l'emmena à la seconde personne éveillée. Un jeune homme qui semblait brave mais impétueux. Seulement blessé à la joue, sa tête aurait put y passer... son regard n'était qu'empli de haine à l'égare de l'aasimar en qui il avait cru. Malik lui posa une main sur l'épaule pour le calmer, puis invita Xellérion à procéder à son tour à la délicate affaire.

hrp: tu peux t'amuser à loisir à décrire les étapes et les actions, ça dépend de la taille du texte que tu veux offrir.

Le jeune asimaar franchissait le seuil de l'hospice regardant un peu au hasard dans toutes les directions, il n'était pas en territoire conquis ici, il ne connaissait aucunement les lieux mais l'odeur que cet endroit dégageait était assez désagréable à ses sens, on pouvait sentir un mélange de renfermé, de sang, de transpiration, de produits aseptiques et la liste est loin d'être exhaustive.
En plus de cela, il pouvait sentir le poids des reproches et des rencoeurs de tous les patients qu'il avait trahi. Il n'était décidément pas le bienvenue et les regards noirs de certains l'empêchait d'oublier l'incident. Malgré cela il continuait d'avancer sans faire attention, il s'en voulait déjà assez d'avoir failli à sa tâche et les remords pesaient sur sa conscience car en plus de son échec il avait mis nombre de personnes en danger et cela n'aurait jamais dû arriver.
Xellerion arrivait à hauteur du vieil homme qui s'inquiétait de la santé du blessé dont il s'occupait, il était mal en point et avait apparement beaucoup de fièvre. Coupable, l'asimaar n'osait rien dire, il s'agenouilla au près du lit où reposait le blessé et joignit ses phalanges l'une en face de l'autre, symétriquement, formant un triangle avec ses coudes qui reposaient sur le lit servant de support. Il se recueilla en silence :


- Ô Seigneur Osiris, pardonnez ma faiblesse, j'ai été aveuglé par mon arrogance et ma vanité. Le prix mon orgueil est bien onéreux, cependant si cet homme doit mourrir, prenez ma vie je vous en conjure. Je suis seul fautif et je m'en remettrais à votre jugement quel qu'il soit mais ce malheureux n'y est pour rien libérez son âme des tourments dont elle est esclave. Votre volonté sera la mienne, je m'en remet à votre bienveillance.

Après cette prière, il rouvra les yeux et se releva. Il accompagnait maintenant Malik qui se dirigeait vers d'autres patients à travers l'hospice. La première personne était une jeune femme qui n'avait pas l'air à l'aise en présence de l'apprenti mais ce ne fut que de courte durée car la présence du prêtre à ses cotés la rassurait présentement. C'est elle qui allait servir de modèle à l'apprentissage du jeune planaire, ce dernier regardait d'ailleurs avec attention et interêt chaque geste que fit Malik dans le soucis de pouvoir décalquer son savoir faire. Une fois l'affaire reglée, le vieil homme alla au chevet d'un autre de ses patients.
La seconde personne était un homme, même si l'était en présence du prêtre, le blessé n'avait pas vraiment l'air apaisé, son regard plein de haine et de colère en disait long sur l'avis qu'il avait de Xéllérion. Il allait pourtant devoir faire avec car l'asimaar était tenu de lui prodiguer les soins necessaires à sa jambe, cependant ce dernier, de bonne foi, essaya de rassurer cet homme souffrant et de le mettre en confiance.


{Jet de diplomatie}


Une fois en posséssion du matériel adéquat, l'apprenti se mis au travail et restitua les connaissances qu'il avait acquérit fraîchement. Il commença par faire quelques tours de bandage autour de la cheville avant de remonter en biais vers le mollet. Puis, une fois arrivé en haut de la plaie, il fit à nouveau quelques tours de bandage au niveau de l'articulation de manière à ne pas gêner les mouvements de la jambe, et redescendit dans le sens inverse mais de la même manière, jusqu'à la cheville où il refit quelques tours. Il répéta l'opération avec un deuxième bandage de façon à consolider son application, puis vérifia qu'il était serré convenablement et qu'il n'avait pas coupé la circulation du sang de son patient. La travail fini, il recula de quelques pas pour que Malik puisse valider la pose du bandage.