La Fuite de Tali Ashen

Ignorant quelque peu le patron, elle insista :

- Je cherche Sertum et Burtaff !
Il me faut absolument les voir... une requête d'un vieil ami.

Admin Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/01/2008

-Et bien écoute ma petite, si tu cherche quelqu’un c’est à moi que tu le demandes d’abord ! répliqua l’aubergiste.
Etrangement, son visage avait presque imperceptiblement changé d’expression : il était comme curieux.
Les clients, environ une quinzaine, s’étaient retournés et désormais tous observaient la jeune fille avec surprise ; ils n’avait pas tous des expressions très chaleureuse, et la vue de certains suffisait à donner des frissons… Les regards étaient insistants, et le silence se faisait sentir.
Ce n’était pas courant de voir une si jeune fille dans un endroit pareil, et elle paraissait bien sûre d’elle…

Tali sentit les regard peser sur elle. Tous semblaient de si mauvaise mine... peut être finalement ne pouvait elle pas compter sur les habitants du village. Ils étaient peut être même de méche avec les miliciens. Pourtant n'était ce pas des habitants, de simples paysans, qui s'étaient fait assassiner la veille ? N'avaient ils point, tous, la haine en leur coeur comme elle pouvait l'avoir ?
Etaient ils tous donc des lâches pour jetter de tels regards sur sa personne ?
Elle aurait voulu tous les voir sombrer, les voir décrepir dans les lymbes et être torturer par les démons des abysses. Elle tourna son regard couroucé vers le patron et s'approcha de lui à grand pas. La fureure et la rancoeur parvenaient à évader sa peur et elle lui dit sans tourner autour du pot :

- Je sais que vous savez où ils sont. Dites le moi !

{Intimidation}

Admin Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/01/2008

L’homme parut horrifié par la hargne de cette fille, mais il n’en perdit pas pour autant son sang froid. Il la regarda quelques instants pour tenter de déceler quelque chose dans son regard, puis il lui répondit fermement:
- Allez donc aux toilettes, ca vous calmera ! Allez là, il y en a derrière mon comptoir !
Puis il ajouta à voix basse avec un regard complice insistant :
- Patientez quelques instants, je vous rejoins après.

Tali hocha la tête dans un signe d'entente. Elle suivit le pouce du barman pour se diriger vers les dites toilettes. Elle semblait bien plus calme, plus tranquile. La peur pourtant la tiraillait à présent, elle se demandait si l'homme était l'un des deux personnages qu'elle cherchait, ou s'il allait chercher des miliciens pour la dénoncer.
Elle entra des les toilettes, observa attentivement les lieux, verifiant qu'elles soient bien vides d'occupants. Elle dégaina alors sa dague, cadeau de Fherlig, puis souffla les quelques torches qui trahissaient l'ombre de ce début de soirée. Les ténèbres prirent alors possession des lieux, laissant les yeux de Tali s'habituer à leur confort. Celle ci glissa vers la porte, pour se tenir derrière.
Elle serrait l'arme en main et n'hesiterait pas à la plonger dans le cou de celui qui franchirait la porte, s'il était autre que le barman, ou s'ils étaient plusieurs. Son coeur battait fort, ses mains semblaient moites, mais la peur de mourir décuplé ses effort pour rester silencieuse, immobile et alerte.

Admin Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/01/2008

Tali passa donc derrière le comptoir, entra dans un couloir faiblement éclaré par deux torches, avec plusieurs portes. Au fond, il y avait en porte ouverte, donnant sur une pièce d’où venait la lueur d’autres torches. Tali, une fois arrivée dans la pièce se rendit compte que ce n’était pas des toilettes mais une sorte d’entrepot : il y avait toute sorte de choses, mais en particulier de nombreuses boissons qui était sans aucun doute destinée a l’auberge. Vers le fond de la pièce, deux gros jambons étaient suspendus, dégageant une prote odeur de viande salée.
Tali patienta pendant un temps qui lui parut infini tant elle était tendue. Elle commenca à transpirer, et le goutte coulaient sur son visage prit d'un rictus. Enfin, des pas s’approchèrent, et l’aubergiste entra dans la pièce et scruta dans la pénombre :
- He ! Petite, tu es là ?

Il avait l'air seul et pas vraiment agressif, mais dans le doute, la jeune fille agit très vite : elle claqua la porte derrière lui, la bloqua de son poid au cas où quelqu'un aurait voulu l'ouvrir puis menaça l'aubergiste de sa dague.

- Qui etes vous ?! Dites moi la vérité où je vous jure que je vous plante ici !

La peur, la pression, la tristesse. Telement de sensation parcourait son coeur qu'elle se trouvait là, compétement instable sur les nerfs avec sa raison prette à craquer. Bien sûr que tout ces événements étaient bien durs pour une jeune enfant.

Admin Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/01/2008

Le visage de l’homme devint blême. Il était à peine renté dans la pièce qu’une dague de 25cm de long était pointée sous sa gorge… Il regarda la jeune fille avec les yeux écarquillés, puis se resaisissant après l’émotion prémièer et soudaine :
- Du calme, je ne te veux aucun mal ! Mais, n’es tu pas folle de crier comme ca dans l’auberge ! Je connais les hommes dont tu parles, mais les temps sont mauvais, et la discrétion est de mise… Dis-moi qui t’envoie, et pourquoi tu les cherches. Parlons calmement…

Tali tremblait un peu. Il n'était pas facil de menacer la vie d'un homme tout en croisant son regard. Pourtant c'était elle ou lui, et elle savait que l'homme n'aurait pas hesité. Si elle voulait vaincre tous ces monstres, assouvir sa vengeance et ne plus être une victime du sort, il lui fallait être forte. Elle tint bon, gardant sa lame tendu toute proche de la jugulaire du patron.

- Fherlig m'envoit. Il veut organiser une resistance contre les miliciens...
Il m'a demandé de venir voir Sertom et Burtaff et est parti enqueter sur les lieux de l'incendie plus loin dans le village.

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L’homme sentait la pointe de la lame qui pointait sous sa jugulaire, mais il resta calme et regardait Tali fixement. Une lueur de soulagement passa dans les yeux lorsque la jeune fille cita le nom de Fherlig : il déglutit alors avec une certaine difficulté puis il dit :

- Et bien on peut dire que tu n’y vas pas de main morte ! Ne t’inquiète pas je suis un ami de Fherlig… Hé bien justement il faut que je te dise quelque chose : Fherlig est passé tout a l’heure ici en coup de vent. Il était extrêmement pressé et il est resté seulement quelques secondes. Il ma demandé a voir Sertum et Burtaff parce qu’il avait des informations importantes a recevoir… Mais malheureusement ces deux hommes sont morts ! Ils ont été massacrés par la milice il y a plusieurs jours de cela… Mais ils on laissé un message dans une lettre que j’ai donné a Fherlig. Les temps sont durs jeune fille, la milice a envahit la ville et prit possession des territoires alentours. Il règne un climat de terreur. Sertum et Burtaff était soupçonnés de conspiration contre le pouvoir de la milice et ils ont été brulés sur la place publique pour ça… Ils ont montré l’exemple…

Le visage de l’aubergiste était tiré par l’horreur ; son regard était perdu dans le vague et il avait les yeux vitreux. Il repris son souffle et ajouta :

- Fherlig est repartit sans rien me dire de plus. Il était alors très inquiet et je sais que nous entrons dans une période de peur et de désespoir…

Plus rien ne tenait, la jeune fille ne se voyait plus guère d'échapatoire. Elle n'avait pas vraiment envie de retourner auprès du vieillard qui avait causé la mort de sa mère, elle ne pouvait infiltrer les miliciens car ils decouvriraient vite qu'elle n'était en réalité même pas du village... que faire ? où aller ?
Devait elle abandonner sa vengeance et fuire vers le lointain ?
Oh ça il n'en était pas question. Cette page serait tourner quand elle en aurait gribouiller les lignes avec la pointe de sa lame et le sang de ses ennemis.
Serrant les dents, cherchant un moyen d'accomplir sa vendetta elle questiona le patron de la taverne :

- Y a t il des rebels ? Des gens à qui se joindre pour combattre l'opresseur ?

En guise de bon geste elle enleva la lame de la gorge du bonhomme mais resta sur ses gardes, prete à lui enfoncer dans l'oeil au moindre signe suspect.

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L’aubergiste sembla se détendre. Il repondit alors calmement avec un soupir de tristesse :

- Nous somme dans une région d’habitants pacifiques…et Erjim est une ville de travailleurs, d’artisans et de marchands… Bien sûr que les gens ne sont pas d’accord avec ce qu’il se passe, mais ce n’sont pas des guerriers. Tout le monde a peur de ces miliciens : ils viennent de la grande cité d’Uthmere et sont sous les ordres directs du bourgmestre. Quelque chose de pas clair se passe la bas… La milice a toujours été respectueuse des braves gens et Uthmere est une ville d’intellectuels, de commercants,… d’hommes honnetes et loyaux en tout cas… Mais voila ca fait maintenant un mois que la milice a litéralement envahit les environ sans aucun état d’ame. Ils ont massacré des gens qui refusaient leur présence, et ils ont tué pour l’exemple quiconque était suspecté d’être rebelle… Les gens ont peur et ils préfèrent rester chez eux. Le village est devenu fantomatique, il n’y a plus de passage et les affaires vont mal… Mais c’est à Uthmere qu’il y a de la résistance : c’est une ville de savants, d’homme cultivés et de politiciens respectables… Ils ne vont pas se laisser faire. Et d’ailleurs…

L’homme était sur le point de poursuivre sa phrase lorsqu’il marqua soudain un silence ; on lisait dans ses yeux de la surprise et de l’incompréhension. Il hésita puis continua en parlant doucement:

- Mais… si tu connais Fherlig… pourquoi ne sais-tu pas que… enfin je veux dire… pourquoi me poses-tu cette question ?

Sa voix se perdit au fond de sa gorge.

- Parce que Fherlig est un homme trop plein de mystère et dont j'aimerai me passer.

lui rétorqua la jeune fille en serrant les dents. Elle observait sa dague en songeant au travail qu'elle avait à accomplir. Il lui fallait rejoindre Uthmere et trouver les résaux de la résistance, de là elle pourrait mener sa vangeance et chatier les meurtriers de sa mère. Elle rangea sa dague dans son foureau et se détourna du vieux patron. Elle ouvrit la porte et avant de sortir elle lança :

- Merci pour les informations.

Elle traversa la taverne puis sortit dans le village. Elle chercha des yeux l'écurie, observant les alentours croisant le regard de gens qu'elle avait croisé en hurlant. Ils la regardaient avec curiosité, voir une crainte, mais elle s'en moquait. Quand elle eut repéré l'écurie elle s'y dirigea.
Elle observa les installations et le nombre de cheveaux.

Admin Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/01/2008

La ville d’Erjim était un village de passage des commercants et autres voyageurs : de ce fait, les habitudes dans la région portait beaucoup d’attention sur les chevaux, leur élevage et leur bon entretient. Apres quelques minustes de marche, Tali parvient au pres d’un grand batiment en bois qui était l’une des diverses écuries qui se trouvaient dans le village. Il se situait plutot en bordure de la ville, et dernier le batiment, on devinait qu’il ya vait des paturages où sans doutes on laissait parfois les chevaux ou autres animaux. L’étable n’était pas visible depuis l’endroit ou se trouvait la jeune fille : l’acces se faisait en traversait une sorte de hall d’entrée du batiment. Mais en voulant y pénétrer, la jeune fille constata avec regret que plusieurs personnes de la milices étaient posté a l’entrée.
Tali comprit bien vite que la ville, malgré son état de calme apparent, était en fait en prise en étau par les force de la milice qui exercaient une surveillance affutée dans tous les endroits de la ville. On aurait pu croire a une prison géante, où chaque mouvement que l’on faisait devait être discret et ne pas éveiller les soupsons…
Avec toute cette surveillance, pénétrer dans l’écurie sans être vue serait chose impossible…

Tali ne put s'empecher de jurer. Même prendre un cheval pour disparaitre du village était impossible, ces vauriens se trouvaient partout. en outre elle ne se sentait pas capable de se faufiler assez habilement dans leur dos pour ensuite équiper un cheval, le chevaucher et prendre la fuite tout aussi discrétement. Il lui fallait un autre moyen, et le seul qu'elle trouva c'était... ses pieds.
Elle se décida alors à, discrétement, le regard alerte, regagner la forêt pour y évoluer en parallèle de la route principale. Elle pourrait ainsi se cacher dans la végétation mais garder un oeil sur le sentier et ne pourrait donc pas se perdre. De plus, survivre en milieu naturel hostile commençait à devenir une habitude.
Avant d'arriver vers l'aurée de la foret, elle préféra marquer une pause avant de prendre la fuite. Il lui fallait tout de même de quoi manger, si jamais le voyage durait longtemps. Elle chercha, cachée dans l'ombre, une maisonette excentrée qu'elle pourrait infiltrer.

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Le village, densément construit vers le centre, était cependant formé de tout un nombre de maisons éparses qui devenaient de plus en plus distantes les une des autres au fur et a mesure qu’on se dirigeait vers la forêt ou les champs. La direction que prit Tali la mena vers une maison de bucherons située à la bordure de la foret, et assez distantes des autres habitations. On ne voyait personne aux abords, mais on entendait de temps a autre des chocs de haches contre le bois ainsi que des branches qui tombaient. La maison, à un seul étage, était assez simple mais plutot vaste. Il y avait une grange -dans laquelle on voyait du stock de bois-, un petit enclos avec quelques animaux de la ferme qui se trouvait dans la clairière autour de la maison.

Evoluant d'ombre en ombre, préférant preserver sa discétion plutôt que de prendre en précipitation, Talise dirigea vers l'entrée de la petite maison. Elle attrappa la poignée de la porte afin de l'ouvrir et de pénetrer à l'intérieur.

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La porte, quelque peu rouillée, lui résista légèrement puis elle s’ouvrit dans un sinistre grincement. L’air était chaud à l’extérieur, et lorsque Tali Ashen pénétra dans la pièce elle sentit l’air frais ambiant lui caresser le visage. La pièce était assez vaste, avec trois fenêtre et deux autre portes qui était fermées. Sur la droite, il y avait une grande table avec des tabourets, et sur la gauche des fauteuils était centrés atour d’une cheminée sur l’angle du mur. La salle était plutôt en désordre et toute sortes de choses traînaient : vêtements, chaussures, ustensiles divers, haches, restes de nourriture, bouteilles de vin et pain rassis sur la table… En tout cas ce qu’il y avait la n’était pas suffisant pour se nourrir plusieurs jours…

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Tali attrappa un des vêtements qui trainait, paraissant propre et sans servit comme d'un drap. Elle déposa au centre les restes de nouriture et le pain rassi puis rassembla les bors pour faire un noeud. Elle jetta le sac improvisé dans le sien et saisit les bouteilles de vin pour les faire suivre les restes. Comme cela ne suffisait pas, elle prit le temps, en essayant de faire le moins de bruit possible et en restant baissée, de fouiller les meubles. Plus elle aurait de nourriture et plus elle pourrait aller loin vers Uthmere...

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Les provisions que la jeune fille avait pour le moment étaient bien maigres, mais elle ne parvint cependant pas a trouver autres choses en fouillant les meubles : elle ne tomba que sur de la vaisselle en bois, des couteaux et autres ustensiles de cuisine, des babioles et objets sculptés en bois sans grande valeur ; elle finit quand même par trouver des bouteilles d’eau et d’autres de liqueurs et alcools divers.
Lorsque Tali passa près de la porte située a droite, elle la vit entrouverte, mais l’obscurité a l’intérieur de la pièce ne permettait pas de distinguer ce qu’il s’y trouvait.

Tali enfouit les nouvelles bouteilles dans son sac, ce dernier commençait à peser son poid du fait de celle ci, mais elle se disait qu'elle pourrait toujours revendre les alcools à bon prix ou s'en servir pour se réchauffer dans le froid hivernal. A pas de loup elle se dirigea vers la porte entrebaillée, puis la poussa du bout des doigts, jettant un oeil discret avant de pénétrer dans la salle suivante.

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La porte tourna doucement, et l’ouverture fit entrer un rayon de lumière dans la pièce. Il n’y avait aucune fenêtre et la lumière faiblarde de la fin de l’après midi ne lui permit pas de distinguer en détail l’intérieur. Cependant, la pièce était petite, et il semblait y avoir des étagères sur la droite. Tali tendit l’oreille mais le silence se faisait sentir et seul son propre souffle troublait la tranquillité des lieux. Elle poussa alors la porte plus avant et finit par rentrer dans la salle. Quelques secondes plus tard, après que ces yeux se fussent habitués à l’obscurité, Tali ne put s’empêcher un sourire de satisfaction : la petite en pièce était en réalité un petit entrepôt a nourriture. Il y avait sur les étagères du pain, des galettes, des fruits de toutes sortes, des bouteilles, de la viande séchée, …
Au fond de la pièce, il y avait une autre porte, mais fermée, et aucun bruit ne parvenait de derrière.

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Tali fourra dans son sac un maximum de fruit et de viande séchée, puis le mit sur son dos. Il pesait son poid et elle se doutait qu'elle aurait besoin de faire des poses afin de ne pas avoir le dos en miette. Elle se dirigea vers la porte, restant bien baissée, évoluant dans l'ombre puis se dépécha pour gagner le bois plus loin afin de, enfin, quitter ce maudit village.

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Devant cette réserve de nourriture, il n’y avait aucun risque de souffrir de la faim… Aussi Tali remplit son sac de tout ce qu’elle put.
Mais alors qu’elle commença a faire discrètement demi tour pour sortir du bâtiment, son cœur se mit à battre la chamade : elle entendait des voix venir du dehors et celles-ci s’approchaient.

Très vite Tali se dirigea vers le côté ouest de la maison, et elle ouvrit la fenêtre le plus vite qu'elle put, puis y passa avec forte précotion le sac de vivre relativement lourd. Elle comptait bien suivre le même trajet pour s'enfuire ensuite au loin.

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